Ce thème sonne très bien à l’oreille, agréable aux sens, c’est ce que nous nous sommes dit et remercions le FESTICO d’avoir pensé à une telle thématique.
Il est 15h lorsque nous arrivons à Sita BELLA (salle du Ministère de la Communication), le retard est souvent africain, vous savez je ne vous apprend rien.
Cette conférence a été modérée par le jeune journaliste / blogueur Sidoine Feugui. Le panel était constitué de l’actrice Frieda Manteau, le créateur de contenu Hermann Zeubou et du blogueur Médard Mbassi.
Un panel qui laisserait des doutes quant à la profondeur du thème que nous pensions ?Voyons voir.
Qu’est ce que le blogging ?
Bloguer d’après un paneliste veut dire avoir un site web, primordialement si on s’appuie sur cette définition on compterait peu de blogueurs, et plus de créateurs de contenus.
La différence entre les deux ? je suis pas du quartier, s’il vous plait. Ces confusions sont comme le débat d’un grand frère sur la toile entre infographiste et graphiste. Comme l’homme n’est rien sans son bord, consultons un des meilleurs bords de la terre. Internet bien sûr
Le Larousse dit que c’est quelqu’un qui est auteur d’un blog, ou encore site web sur lequel un internaute tient une chronique personnelle ou consacrée à un sujet particulier.
D’après la chronique d’Aulecht. il n’existerait pas concrètement de blogueurs dans le domaine du Cinéma au Cameroun. On parle des canons ordinaires. Ce n’est pas pour dire qu’aucun de ces panélistes ne sont vraiment des blogueurs ! vous savez qu’il y ‘a la loi et l’esprit de la loi !
Comme Capitaine Bobo martelait dans un film : ” 5 ou 7 ans nous sommes Afrique”.
Le crocodile du Botswanga
2. le blogging chez le ciné kmer
Le blogging dans le domaine du cinéma au pays des lions indomptables s’il fallait le décrire, il est un peu semblable à un mariage entre une femme embarrassée et un sugar daddy.
La femme embarrassée est celle qui aurait une volonté ferme à tout prix de trouver Roméo du marché, hélas comme un artiste le dit dans une chanson y’ a plus Roméo il reste célestin sur marché.
Célestin, le sugar daddy ( vieil homme qui passe encore sur le marché) est quand même celui à qui il faudrait faire des louanges dithyrambiques ( élogieux).
De quelles manières ? Allons consulter Dr. Strange il possède la pierre de l’esprit.
Le Bipôpôraïsme
Le bipôpôraïsme dérivé du terme bipôpôra en bassa veut dire parler pour parler c’est une forme de blogging qui a des motivations plus ou moins sporadiques. Elle a pour caractéristique de gratter à la surface sans toutefois aller en profondeur. Son mode courant d’expression serait le paparazzi.
tel aurait acheté telle voiture, ou encore papa Netflix va sortir le dernier secret de Shaolin avec cette nouvelle affiche, ou que tel est paré de telle manière, ou encore aurait ouvert tel restau ou construit une maison de, ou encore la dernière sortie de, etc. Bref les exemples sont légions.
La Yemtologie
Terme chez les fang qui dérive du terme Yem qui voudrait dire connaitre ou savoir tout, d’où le néologisme Yemtologie. Comme on compte peu de passionnés ou des personnes à l’esthétique d’un beau identitaire dans ce métier, qui vous présenteraient des analyses, des critiques sur une grille esthétique pertinente . Et comme dame nature a horreur du vide résultat les yemtologues (influenceurs) prennent le pouvoir.
c’est le territoire de quelques pseudo-savants du métier. Les critiques et analyses de ces personnes sont souvent perçues comme des signes de jalousie, d’incapacité, frustration et autres.
la critique est facile, l’art est difficile disait un penseur
la critique d’après le larousse , l’homme n’est rien sans son bord je reprécises.
Jugement porté sur une œuvre littéraire ou artistique
larousse
Alors, pourquoi n’aime – t- on pas les critiques alors qu’elles participent à l’essor de toute discipline scientifique? !
Bref, j’ai entendu quelque part qu’on ne pourrait critiquer quelqu’un qui aurait une voiture (grâce) au Cinéma alors que vous êtes à pied ! peut-être c’est juste une rumeur !
Ou le tu as déjà fait quoi on a vu ? serait une philosophie kmer qui réfuterait toute initiative de critique ou d’analyse de la part d’un théoricien tant que l’approche méthodique semble ne pas lui plaire ? Parce que publier une critique au pays de hemlè ( Rigobert Song) peut être très mal interprétée, et pourrait conduire à des violences de toutes formes.
Ou encore demandez voir à la coach blonde ? alors qu’on trouverait certaines vérités dans ce qu’elle dit, bien qu’elle n’aurait pas une éducation artistique du domaine ou encore ne serait pas Dr. Agrégé en critique. Alors qu’elle a ce qu’on appelle le byakugan artistique, différent du Sharingan.
L’expert (le critique)
Une espèce en voie de disparition ou apparition !? Parce que le professionnel de l’esthétisation filmique aurait choisi sa caserne universitaire ! au détriment des salles de cinéma et des chroniques? . Ou encore lorsqu’on organise des festivals quelle place occupe – t-il? ces questions qui brulent le jeune étudiant en Cinéma, comme le dit un célèbre journaliste constituent l’ossature, leurs places dans une industrie cinématographique où le choc des idées un jour fera jaillir la lumière.
Comme étincelle de lumière lors du festival Ecrans Noirs 2018. un ainé du cinéma releva certains manquements (nos thématiques filmiques étaient un peu du déjà vu, déjà fait de la misma cosa) du cinéma kmer, quand la kadji donne l’inspiration à ce célèbre cinéaste de Bazou… Il devient un genre de Thanos (Avengers).
un autre répliqua : nous racontons nos réalités.
le critique de cette édition retorqua:
Raconter nos réalités, n’est pas retranscrire le réel.
Ameur Cherqui
le sens de ces mots provoqua un éveil en nous entre le byakugan et le Sharingan en art. l’article arrive prochain MBOA BD ne manquez surtout pas.
la poésie critique chez nous n’intéresse pas tant. Qu’importe la prose .D’ailleurs que viendrez-vous dire à quelqu’un qui a déjà réalisé quelques films ? Ce qui pourrait expliquer une identité filmique camerounaise qu’on aurait du mal à percevoir ou à voir émerger.
3. Le blogging son apport dans le cinéma camerounais
Comment le blogging pourrait aider le cinéma camerounais ? par des initiatives tels
Les entretiens ; plusieurs passionnés, aspirants, ou professionnels devraient interviewer nos ainés cinéastes ( nouvelle et ancienne génération), cela nous éviterait de trop falla (chercher) l’info comme essayer de nièg (voir) un chat entrain de faire l’amour lorsqu’on prépare une thèse, une monographie. Surtout, s’interroger sur le parcours du cinéaste. Et le retranscrire comme l’a mentionné deux grands frères lors d’une thématique au FESTICO
Les chroniques : ils en existeraient déjà faites par quelques particuliers. Les difficultés restent quand même grandes pour avoir certaines informations auprès du réalisateur. révélait un panéliste
Les pages wikipédia des films : Si vous tapez des titres de célèbres films ou séries occidentaux tels Batman, le negociateur, L’homme au masque de fer , etc. Vous trouverez au minimum une page wikipédia de l’œuvre.
Des Blogs : webblogs spécialisés sur certains aspects du cinéma, on remarque qu’on a du mal à s’intéresser aux productions camerounaises pour deux aspects généralement évoqués à première vue; la bande annonce et l’affiche, apparemment elles feraient pas trop saliver le public kmer. Si vous avez des doutes Papa Netflix aurait d’abord eu une première affiche de Fisherman Dairy, idem avec Man for the week de Syndy Emade.
Ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres. Pour la suite on parlera de Byakugan et Sharigan artistique en art. A bientôt
Asler Perez
