Identité visuelle en Afrique Francophone : Cas du Cameroun

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L’identité visuelle se définit tel un ensemble d’éléments constitutifs de la personnalité d’une marque ou d’un produit plus ensemble des éléments visuels (logotype, couleur, symbole, ambiance, structure, police de caractères…) permettant d’identifier et de reconnaître une marque, un produit ou une entreprise. Toutefois, en explorant l’univers de la création d’identité visuelle en Afrique francophone plus particulièrement au Cameroun on observe 4 courants de perception du design.

I. Le brutalisme

L’identité visuelle formelle, C’est celle qui regorge le maximum d’informations (reconnaissance de formes), utilisée dans des institutions publiques majoritairement. Elle garde une certaine forme empirique (design des années 80) de l’expression du secteur, statut … etc (activité professionnelle), elle offre l’avantage d’une identification première telle une estampe, emblème…etc. Par ailleurs elle s’avère des fois problématique lorsqu’il s’agit uniformité graphique pour reproduction sur différents supports de communication.

identité visuelle formelle

II. Le Semi-brutalisme

C’est un courant dont on retrouve des composants symboliques qui forment une indubitable iconographie plastique. Un jeu quelquefois controversé, dû au fait de vouloir à tout prix dire tout pour une identité visuelle au point d’utiliser plusieurs symboliques qu’on pourrait qualifier d’hyperboliques. Il est un potentiel précurseur de l’avènement de l’identité visuelle corporate.

Semi brutalisme

III. Le Minimalisme

C’est l’identité visuelle abstracto formelle (reconnaissance d’une simplification des formes) devenue très populaire au début des années 2010, Elle garde le socle essentiel (fondamental) de l’activité professionnelle, construit autour des valeurs de marque de l’entreprise on parle de Branding. Elle est l’expression du regard professionnel au-delà de celui du profane, une expression plus ou moins réservée aux entreprises privées (multinationales, nationales) et Organisation non gouvernementale (ONG). En outre, elle est corporate, car nombreuses sont celles qui possèdent une charte graphique complète (design print, design web et design d’environnement). Sa plasticité est plus ou moins souvent une symbiose de symboliques freepikiques, shutterstockiques, …etc.

IV. L’Abstracto pattern

Moins populaire, c’est un ensemble de symboliques (une iconographie), qui majoritairement est l’expression d’un émoi profond d’un individu, une vision de son monde qui tente bien que mal à véhiculer à autrui . On la retrouve plus chez certains artistes plasticiens et les ICC (Industrie Culturelle & Créative). Toutefois se mêlent souvent des irrégularités de cohérence graphique et une pluralité de styles où chacun y va de son expression graphique qui n’obéît presque pas tout le temps à des normatives de design.

Dans cette pluralité d’approches (brutalisme, Semi-brutalisme, minimaliste, asbtracto-pattern), celle minimaliste semblent avoir plus d’affectivité chez les professionnels (graphistes, marketistes, Directeur Créa.. etc.) et consommateurs (client, public), car elle permet de garder une cohérence dans une exploitation graphique, bénéficie des slogans tels « simple, clair, épuré, sobre » d’après certains professionnels de la Communication visuelle, et aussi de produire des logos adaptatifs. Ainsi, Pourrait- on parler nécessairement d’un design de marque? Rappelons juste ceci .

L’enjeu iconique et plastique du logotype est de donner au moindre signe utilisé une signification qui lui soit propre et, à la fois, de lui attribuer une place dans la construction de l’ensemble auquel il participe et qu’il doit contribuer à consolider, et même à optimiser, selon la règle que le tout représente plus que les parties.

De la conception à la mise en place du projet, le designer, 2009.

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