Particulièrement agréable entre les mois de novembre et de mai, le Tchad compte 17 274 363 habitants. Classé cinquième pays le plus vaste d’Afrique, le Tchad s’étend sur un territoire de 1, 284 km2. Il se partage entre le Sahara, le Sahel et les savanes soudanaises au sud. Berceau de l’humanité, ce sont des millénaires d’histoire, des paysages à couper le souffle couplé à une faune inédite et une population riche par sa mosaïque culturelle et confessionnelle très accueillante.
L’inestimable potentiel touristique du Tchad s’articule notamment autour de ses parcs nationaux comme de ceux de Zakouma et de Manda, ainsi que de ses lacs d’Ounianga classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
C’est au total sept (7) sites qui y sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Des sites hors normes qui nous connectent avec une diversité de parcours historiques et culturels.
Ses lacs, ses dunes de sable, sa faune composée de centaines d’espèces, ses gravures et ses peintures rupestres millénaire, ses lieux antiques ayant façonné l’histoire du pays, etc., marqueront les esprits de façon indélébile.
Le Tchad offre d’immenses étendues d’enchantement.
Une vitrine touristique spectaculaire qui mérite d’être découverte ou redécouverte, notamment à travers des circuits de randonnées, par voie aérienne, à dos de cheval ou par transport terrestre.
Son musée national, situé à N’Djamena, est le réceptacle de la presque totalité de l’histoire du pays.
1. Les énigmatiques lacs d’Ounianga
Quiétude, ressourcement et dépaysement total… C’est ce à quoi il faut s’attendre dans les lacs d’Ounianga. Ces lacs renferment des siècles d’histoire. Situés en plein désert du Sahara, au nord du Tchad, entre les régions de Tibesti et de l’Ennedi, les lacs Ounianga sont une relique de la plaine d’inondation tchadienne. Ils sont alimentés par un système aquifère empli de mystères, faisant encore aujourd’hui l’objet de recherches scientifiques.
Les lacs d’Ounianga comptent près de 62 808 hectares. Composés d’une cinquantaine de lacs, ils se divisent en deux groupes séparés par une quarantaine de kilomètres.
Ounianga Kebir comprend quatre lacs dont le plus grand – le lac Yoan – s’étend sur 358 hectares avec une profondeur de 27 mètres
Ounianga Serir, composé de quatorze lacs délimités par des dunes de sable. Parmi ces lacs composés notamment d’eau douce, il s’y développe une faune aquatique plurielle.
2. Le parc national de Zakouma
Domaine exclusif des animaux sauvages au Tchad, véritable paradis naturel, le Parc national de Zakouma situé au Sud Est du Tchad proche d’Am Timan, à 800 km de N’Djamena, s’étend sur près de trois cent mille hectares de terres arides. Créé en 1963, il constitue un véritable refuge pour les animaux. Parc le mieux protégé d’Afrique centrale, on y rencontre plus de 300 espèces à l’instar du grand Koudou, du Cobe de Buffon de la grande famille des antilopes, du buffle, de la girafe, de l’antilope, de l’éléphant, du sanglier, des aigles (pêcheur, huppé, bateleur), de l’autruche, de l’hippopotame, de la grue couronnée, du crocodile du Nil, du lion, du babouin et plus encore…
Ce parc dispose d’un campement touristique (le campement touristique de Tinga). Il offre de
nombreuses et confortables cabanes. Plusieurs excursions guidées à pied, à cheval ou en voiture y sont également mises à la disposition des visiteurs. Rien ne remplace l’observation directe et de proximité pour découvrir la faune. Une expérience impressionnante ! Aucune crainte, l’incroyable densité du parc permet en toute sécurité de procéder à des expéditions de ce type.
3. Plateau de l’Ennedi, gravures et peintures rupestres de l’Ennedi
et du Tibesti
A quatre jours de N’Djamena, cette oasis inédite au Sahara est une véritable beauté naturelle. La guelta d’Archei, plus important guelta du Sahara, propose un paysage composé de plateaux et de labyrinthes à ciel ouvert. Caché derrière un canyon, ce paysage est régulièrement occupé par des centaines de milliers de dromadaires. Une fois sur place on n’aura aucune difficulté à observer ces derniers au moment de s’abreuver et de se reposer, notamment en saison sèche. La Guelta d’Archei abrite également des crocodiles de petite taille et près de 180 espèces d’oiseaux. Un spectacle zoologique des plus rares à découvrir en randonnée.
Les gravures et peintures rupestres situées au Tibesti et aux abords du massif qui les rattache au Sahara Central ou à l’Ennedi sont au nombre de deux cents stations. Les falaises, ornées de peintures rupestres datent du quatrième millénaire avant J.C. . Ces manifestations culturelles proposent une variété de thématiques, d’approches graphiques et de techniques artistiques. illustrations les plus anciennes sont riches en symboles.
Les sites de Mayguili, Sivré, Elikéo exposent une série de fresques témoignant d’un environnement où autrefois se côtoyaient population - vie quotidienne-, chasseurs et faune sauvage aujourd’hui disparue (éléphant, girafe, antilope, rhinocéros, hippopotame ne participent plus au paysage idyllique de ce site).
4. Les curieuses mines de fer de Télé-Nugar
Située dans le département de Barhr Signaka à 155 km au sud de Melfi, les curieuses mines de fer de Télé-Nugar se trouvent dans la village de Tele-Nugar. Conçues pour l’extraction de fer, elles ont aussi participé à protéger les populations Fanian, pendant les razzias du Royaume de Ouaddaï.
Les mines de fer de Télé-Nugar étalées sur 1000 km de diamètre, datent de la période Antique. Spécialisé dans l’extraction de fer et dans la réduction du fer jusqu’au 19e siècle par les peuples Fanian.
Ce site est composé d’une galerie de plusieurs cavités interconnectées. La particularité de ces mines se trouve dans son système d’exploitation : des trous d’aération visibles permettaient aux mineurs de recevoir de l’oxygène et suffisamment de lumière pendant l’effort.
La voûte de cette galerie ancestrale est également supportée par des piliers sculptés dans les parois verticales. Plusieurs vestiges témoignant de l’activité du site existent encore aujourd’hui. Vous pourrez y voir des restes de parois de fourneau de réduction du fer, des fragments de tuyères, des jarres, des tessons de poterie et des crassiers de scories.
5. Les ruines d’Ouara ; vestige d’un royaume resplendissant
Situé à 60 kilomètres au nord-ouest d’Abéché, les ruines d’Ouara ancienne capitale du royaume abbasside témoigne du règne du sultan Abdel-Kerim Ibn Djamé fondateur du royaume du Ouaddaï, un des plus resplendissants empire d’Afrique au 17e siècle.
Les vestiges du palais du sultan Abdel-Kerim Ibn Djamé sont les seuls éléments qui restent de cette cité alors abandonnée au 19 siècle par ses souverains pour cause de sécheresse.
Réalisée par un architecte égyptien au XVIe siècle, le palais est délimité par une enceinte murale de 325 m de diamètre environ. Le site comprend de nombreux bâtiments à l’instar de la résidence du sultan, une tour de guet, des loges et une salle d’audience pour ne nommer que ceux-ci. À l’extérieur de la grande enceinte, on trouvera une mosquée conçue en briques cuites de 25 mètres par 27 mètres.
6. Les courses de chevaux et de dromadaires
Honneur et fierté, tels sont les principales motivations des cavaliers tchadiens. Les courses de chevaux et de dromadaires sont une tradition qui se transmet de génération en génération au Tchad. Les cavaliers du Tchad sélectionnent soigneusement leurs montures de prestige, les entraînent et les entretiennent une vie durant. Les courses se réalisent sur des pistes de sable pouvant aller sur plus de 10 km et au-delà.
A l’occasion du prochain Festival des cultures sahariennes du Tchad (FICSA) les organisateurs proposent notamment un Ultra Trail, une course extrême, de 160 km traversant l’Ennedi et son paysage impressionnant.
Sources : Fred Doumde, Invest Tchad