Essai d’analyse sémiologique de l’affiche de film RESPECT 2021

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Le biopic sur Aretha franklin a finalement vu le jour au Cinéma le 20 janvier 2021 en France avec la ravissante chanteuse et atrice Jennifer Hudson dans le rôle de la reine de la soul. Dès l’apparition de l’une des affiches de ciné, j’ai été frappé par cette merveille. Ainsi je vous propose une ballade sémiologique pour essayer de décrypter le(s) différents concept(s) métaphorique(s) de cette affiche.

1. PERSONNAGES

Jennifer Kate Hudson (J.H) est née le 2 septembre 1981 à Chicago, d’éducation chrétienne baptiste et elle devint choriste à l’âge de 7 ans, primée aux Oscars comme meilleure actrice dans le second rôle pour son jeu d’acteur dans le film Dreamgirls (2006).

Aretha Franklin (A.K) artiste musicienne née le 25 mars 1942 à Memphis, 18 fois primée au Grammy Awards et surnommée comme Reine de la soul (année).

Pourquoi le choix de J.H ? L’hypothèse plausible du choix de J.H comme actrice serait le fait que toutes les deux auraient reçu une éducation chrétienne baptiste et soient devenues choriste très tôt J.H (7 ans) et A. K (12 ans). En outre, elle fut désignée par l’artiste elle même pour jouer ce rôle de son vivant.

2. ARCHITECTURE

L’architecture de composition de cette affiche ne présente pas de nombre d’or, ni règle de tiers, ni diagonale. Bref vous aurez compris, le sujet ici est centré qui pourrait être interprété comme synonyme souvent de puissance, homogénéité, rigoureuse. En outre, le gros plan de cette composition pourrait vouloir indiquer un certain sentiment de l’actrice. Les affiches de films tels Jack reacher, John Wick (2014), etc.

3. CODES VESTIMENTAIRES

le Pixie Volumineux était une des coiffures très à la mode dans les années 60 et par ailleurs une des préférées d’Aretha Franklin prestation Andy Williams show, Kennedy Center in Washington D.C. in 2016“. En outre, elle reste une des coiffures recommandées pour les femmes de la tranche de la quarantaine pour garder un certain aspect de jeunesse.

Halle Berry source (womansday.com)

Le manteau par nature est un objet de protection contre vent et intempéries, seulement cet objet au fil du temps changea de statut. D’objet de distinction et de domination, entre les années 60 et 70 aux Etats-Unis , jusqu’à ce jour le manteau de fourrure représente l’indépendance, la luxuriance et la putain. Ainsi,  J.H représentée sur cette affiche avec ce type de manteau, pourrait être une symbolique du parcours de la vie tumultueuse d’Aretha ( féministes, violences et distinctions).

4. CODES GESTUELS

Le personnage Jennifer Hudson serait une représentation (photo ou peinture) de profil en ¾  visage souriant (sourire séducteur), faussement timide, regard du coin de l’œil, tête tournée vers un potentiel public, où on pourrait décoder le manifeste d’une émotion de joie ou satisfaction : rides autour des yeux, mouvement des muscles des lèvres vers les yeux. Cela me rappelle d’ailleurs une série Lie to me.

5. COULEUR

Le pastel déjà entendu parlé ? cette tendance chromatique née vers la fin du XVe siècle qui a une singularité particulière celle de l’intemporalité (résiste à toutes les tendances artistiques). Sur cette affiche, on distingue 2 variables qui tendraient à parler d’un contraste de couleur ( monochromatique). Nous avons d’abord le vert pastel light, qui allie les termes élégance et apaisement, douceur et fraicheur, renouveau & vie. Ensuite, le vert pastel sombre utilisée pour le titre RESPECT peut-être symbolique de l’univers qu’on pourrait qualifier de ténébreux.

6. TYPOGRAPHIE

La typographie utilisée pour cette affiche est un font sans empattement du nom de Berthold Imago (AkzidenzGroteskBE MdEx) crée en 1982. Faudrait noter cette famille de police était très célèbre au milieu du XX siècle pour ses qualités (lisibilité, simplicité, netteté).

 Pour conclure notre ballade, RESPECT serait un biopic qui retrace la vie de la reine de la soul (titre au header),tout en exposant implicitement et explicitement des éléments métaphoriques pour essayer de construire une certaine relation de sens où s’entremêlent architecture, codes gestuels, codes vestimentaires, codes colorimétriques pour une promenade apéritive avant le visionnage du film.

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