La fête de la nativité : création vue d’Afrique francophone

Datant de l’antiquité, le terme « Nativité » renvoie au « jour de la naissance du Christ », Dies natalis Domini, que les chrétiens fêtaient le 6 janvier. Aussi appelée « Natalis », cette fête deviendra Noël dans la tradition populaire orale. Dans l’art, une Nativité désigne une représentation de la naissance du Christ. Raison pour laquelle cette fête est assimilée à celle des enfants.

Les enfants sont naturellement créatifs. Ils regardent d’un œil neuf ce qui les entoure, sans jugement. Ils questionnent, inventent des histoires, tout est possible, sans limites. Cette aptitude ne disparaît pas, mais l’éducation, les normes sociales, la fatigue peuvent, avec le temps, émousser voire bloquer la créativité chez l’adulte.

Dépasser ses freins pour retrouver sa créativité, c’est comprendre son mode de fonctionnement, ce qui « empêche », et oser (ré)expérimenter la liberté de pensée et d’agir de l’enfant

Intérêt des freins à la créativité

• Identifier ses propres freins pour les surmonter.
• Savoir quelles attitudes et activités sont les plus efficaces pour (re)trouver ses capacités créatives.
• Repérer les blocages de chacun et aider à les dépasser.

Les freins à la créativité sont de nature intellectuelle et émotionnelle.

Voici quelques idées pour y remédier :
• Peur de l’erreur : expérimenter lorsque les enjeux sont faibles et constater les succès pour gagner en confiance et oser davantage.
• Manque de curiosité : observer, lire, voyager, faire des rencontres, se questionner (« Pourquoi pas ? »).
• Manque de persévérance : faire des plans d’action et s’y tenir, obtenir le soutien et les encouragements de personnes bienveillantes.

• Excès de rationalité et émotions bloquées : s’exercer à la pleine conscience dans son quotidien, ressentir ce qui nous entoure. Les sens stimulent le cerveau.
• Besoin de contrôle et d’action : s’autoriser des moments de détente, laisser son esprit vagabonder lors d’une promenade.
• Absence de motivation : se fixer des objectifs progressifs, lister les bénéfices à faire autrement.
• Peur du ridicule : poser une règle de non-jugement et de bienveillance au sein du groupe.
• Croyances limitantes (« Je n’ai pas d’idée. ») : chercher des contre-exemples.
• Peur du jugement, d’être rejeté : affirmer sa singularité et développer son leadership.
Le meilleur moyen pour dépasser ses freins est de s’entraîner : s’exercer chaque jour renforce notre créativité et nous aide à prendre confiance en nos capacités.

Une création visuelle glocale

On ne le répétera jamais assez, le post modernisme (“tout est permis“) est ancré dans la logique de la distanciation culturelle. l’Afrique essaie tant bien mal d’entrer dans ce bal; Dédramatisation, nouvelle alliance politique, glocalisation.

Le glocal , c’est comme avoir la liberté de parler en mœurs locales et/ou étrangères, mais habiller en Boubou, kaba, Sandja, Ndop, Obom.

Dès lors pour le cas de la fête nativité, une des meilleures créations serait celle qui met en évidence cet aspect de chose. Une recontextualisation, une réforme, une détronisation de la pensée absolue qui voudrait représenter Noël en Sapin, Rennes, neige et j’en passe.

L’une des meilleures postures utiles pour développer la créativité est celle du rigolo (bouffon). Elle consiste à laisser libre cours à son impertinence au regard des situations rencontrées, à transgresser les normes et règles établies pour faciliter le décadrage, explorer de nouveaux horizons. Pour créer cet espace de liberté dans lequel tout est permis, il est nécessaire de s’autoriser à lâcher prise et d’accepter temporairement le chaos généré.

Sources ; https://toulouse.catholique.fr/Trois-fetes-de-la-Nativitem

Pro en Créativité de Julie Delahaye et Marie Gaillochet